1991 : Maximilian sort de l’EPFL (École Polytechnique Fédérale de Lausanne), un master en génie des micro-technologies en poche.
1991 – 1998 : Jaeger-LeCoultre
En sortant de l’EPFL, Maximilian envisage de rejoindre une grande entreprise internationale et d’y faire carrière.
Une rencontre va cependant l’orienter autrement. Henry-John Belmont, alors PDG de la marque de montres suisses Jaeger-LeCoultre (relativement petite à l’époque) le convainc de rejoindre son équipe avec les mots suivants : « Voulez-vous être l’un des 200 000 dans une grande entreprise, ou voulez-vous être parmi les quatre ou cinq d’entre nous qui peuvent sauver cette belle entreprise? « .
Maximilian passe donc 7 années passionnantes chez Jaeger-LeCoultre, alors en pleine croissance, durant lesquelles il a occupé plusieurs postes de direction. (Notamment chef de produit et directeur des ventes et du marketing produit).
L’amour de de Maximilian pour l’horlogerie haut de gamme a été fortement marqué par cette première expérience chez Jaeger-LeCoultre.
1998 – 2005 : Harry Winston
À 31 ans, Büsser quitte Jaeger-LeCoultre et devient PDG d’Harry Winston Rare Timepieces.
Sa carrière chez Harry Winston va à nouveau durer 7 ans.
En 7 ans, il a fait de cette entreprise une marque de haute horlogerie très respectée : le chiffre d’affaires est passé de 8 millions de dollars en 1998 à 80 millions de dollars en 2005.
Durant cette période, Maximilian a eu l’occasion de travailler avec des horlogers indépendants extrêmement talentueux sur une série totalement inédite de montres Opus, des montres mécaniques ultra complexes.
Ce travail l’a passionné et a alimenté son envie d’autonomie et d’indépendance : Büsser souhaite laisser libre cours à sa créativité et décide de créer sa propre marque afin de se concentrer sur la création d’art cinétique tridimensionnel qu’il appelle « Machines Horologiques ».
Il démissionne donc en 2005 pour se consacrer à son nouveau projet.
2005 : La naissance de MB&F
En 2005, Maximilian Büsser fonde MB&F avec un concept novateur : réunir autour de projets horlogers un collectif de concepteurs, créateurs, designer et techniciens indépendants qui sont tous associés au produit fini. Les partenariats varient en fonction des différentes réalisations.
Son souhait principal : repousser les limites de l’horlogerie dans une nouvelle dimension.
2011 : Les galeries MAD
Maximilian Büsser considère ses garde-temps comme de l’art cinétique et a créé sa propre galerie d’art pour exposer ses machines horlogères sculptées dans le contexte de l’art mécanique, mais il y expose aussi l’art mécanique de beaucoup d’autres artistes du monde entier.
Cette galerie, il l’a nommée « MAD » (Mechanical Art Devices).
La première MB & F MAD Galerie à vue le jour en 2011 à Genève.
Le concept de la galerie MAD a fait ses preuves et, outre Genève, il existe désormais des galeries MAD à Dubaï , Genève , Taipei et Hong Kong.
La M.A.D. Gallery était au départ surtout un outil pour décoder le processus créatif de MB&F, et c’est devenu un vrai succès. Chaque année, plus de 500 œuvres y sont vendues.
Maintenant que nous en savons un peu plus sur Maximilian Büsser, penchons-nous plus en détail sur sa marque, son œuvre…