Avant de découvrir l’horlogerie, j’étais une passionnée des métiers d’art, tels que la maroquinerie, la joaillerie, l’art de la table…
A la sortie de mes études, j’ai travaillé plus de 5 ans dans l’univers du luxe.
Par la suite, je me suis lancée avec ma sœur dans l’aventure viticole. Nous avons travaillé ensemble dans le domaine viticole familial.

Pendant toute cette période, j’ai découvert l’horlogerie, notamment à l’occasion de l’achat de ma première montre. Quoi m’offrir ? Chez qui ? Montre-bijou ou montre plus technique ? Nouveau créateur ou modèle emblématique… ? Et c’est comme ça que l’aventure a commencé. Mais pas que…

Il était une fois un soir de Noël, mes parents m’ont offert une montre gousset qui avait appartenu à mes arrière-arrière-grands-parents. Elle me fascinait. Ce garde-temps était non seulement esthétiquement incroyable, mais malgré toutes les époques qu’il avait traversé, il marchait toujours et j’avais envie de comprendre ses rouages et comment cet organisme vivant fonctionnait.
J’adorais les motifs et les initiales gravés. En effet, à l’époque la montre n’était pas un accessoire qu’on changeait en fonction des saisons ou après un passage à Bâle, c’est un objet qu’on gardait avec soi pour une vie.

Pour toutes ces raisons, je l’adorais. Et c’est à ce moment de ma vie que j’ai compris : j’étais un peu geek en fait mais surtout pourquoi je préférais l’horlogerie à la joaillerie. J’aimais l’horlogerie car en plus d’être un métier d’art et de mettre en évidence un esthétisme hors pair, il fallait respecter des contraintes techniques pour que le mécanisme à l’intérieur fonctionne.

J’aime l’horlogerie pour le cadre qu’elle impose, qui en fait un métier d’excellence.
Les contraintes d’un mouvement, cet organe vivant et comment à partir de cette contrainte, sublimer, redoubler d’ingéniosité pour faire de la montre un objet remarquable esthétiquement et techniquement.